Le buffet

Piotre arriva avec son costume de pharaon et vit le buffet:

"Miam,voula qui va me faire passianter les autre invités!"

Bonsoir Messire. Quel costume dites moi !

Bon appétit, mais n'oubliez pas d'aller faire danser les belles qui vous attendent.....

Bonne soirée à vous prince d'Egypte.

Un membre du comité d'accueil entendit les mots de Zorro.

Nous sommes bien aises que vous vous plaisiez, Sieur Zorro. N'hésitez pas à faire appel à l'un de nous si vous avez besoin de quoi que ce soit.

Diego approche du buffet
Olala, je meurs de faim, je vais tout manger

Lilibelle arrive prés du buffet en compagnie de Sire Piotre.

Et bien, que de choix !!!

Ce buffet est trés reussiit ...

Que vais-je donc prendre ?

Et vous messire que voulez vous boire ?

SirPiotre arrive prés du buffet en compagnie de Lilibelle

Je prendrai un jus de fruit,je ne boit pas d'alcool....Et vous?
Quelque chose a manger peu être?Moi je vais prendre(regarde le buffet) un des ces magnifiques poisson,la-bas!J'ai faim!

Arrivée à la fin de sa dégustation visuelle, elle se retourne doucement vers la porte d'où entraient et sortaient les invités. Elle reste là un instant à les regarder tous déambuler et s'amusant de leur déguisement.
Son regard s'arrête un instant sur un dénommé Piotre. Celui-ci portait une tenue étrange peu couvrante...

De quelle peuplade peut bien être issue cette tenue? se demande-t-elle.

Toute dans son observation, la jeune femme remarque qu'il n'y avait pas beaucoup d'homme et se dit que cela était dommage.

Ce bal est une bonne occasion de rapprocher les gens... continue-t-elle dans ses rêvasseries.

Aude se dirige alors vers la grande lucarne qui laissait deviner les jardins. Appuyée sur le mur, elle s'immobilise à nouveau pour observer l'extérieur.

Non merci, je n'ai pas faim. Juste soif.

Lilibelle se prend un verre d'eau.

Puis ayant envie de danser, elle dit à Piotre.

Messire, je vous laisse vous restaurer tranquille, je retourne dans la salle de danse.

A plus tard.

Arrivé au buffet en compagnie d'Anna, Dom Juan vit les plats somptueux qui s'offraient devant eux. Il en oublia tout son esprit et toutes ses conquêtes, et bien qu'il s'appelât Dom Juan et qu'il avait la réputation qui allait à son nom comme un gant, il s'abandonna au délice de goûter à une grappe de raisin, puis à un mélange de jus de fruits, puis à une tarte aux pommes enivrante. Il mangea ainsi pendant près de deux minutes, rien ne semblait l'arrêter, puis il se tourna vers la belle femme qui l'accompagnait. Il ne la vit pas, et crut un instant l'avoir perdue tout comme il avait perdu la belle Marina. Mais en faisant deux pas maladroits vers l'arrière, il se heurta à elle.

Il se retourna tout confus, et lui murmura:

Je suis bien désolé, Madame, mais il me semble qu'aujourd'hui je suis bien fatigué... Parlez-moi, madame, je me noie déjà dans vos beaux yeux. Je veux à présent me noyer dans vos mots; parlez-moi de ce que vous aimez, de vos idéaux dans la vie, de vos joies et de vos peines... Ouvrez-moi les portes du palais dont je ne vois jusqu'à présent que la façade mais qui me charme déjà!

Dom Juan était pris de trop d'élans dans tout ce qu'il faisait; il espérait seulement que cela ne lui serait pas nuisible. Jamais il ne fut dans un pareil état précédemment.

enfin un endroit ou l'on peut déguster presque tous les plaisirs de la vie .

regard a droite puis a gauche , un buffet !!


miammmmmmmmmmm

Dom Juan aperçut cet ourson masqué qui gesticulait dans tous les sens et s'en mettait plein la bouche.
De la nourriture dégoulinait de son visage; ses pieds tremblaient tandis qu'il avalait ce qu'il pouvait; il se délectait des mets exquis en émettant de temps à autre des mots de satisfaction unisyllabiques tels que "MMMMM" ou "AAAAA"; et, pis, il se trémoussait le postérieur en signe de satisfaction.

Dom Juan éclata en rires.

Anna discutait avec une des personnes qui étaient réstées près du buffet, un peu vexée d'etre délaissée pour la nourriture. Puis elle se retourna quand Don Juan la bouscula, écouta sa tirade et lui répondit:

Et bien messire, je suis navrée que vous soyez fatigué. En effet, je suis pour le moment assez déçue, je pensais que vous alliez rendre ma soirée inoubliable. Mais c'est tout ce que vous saurez sur mon état d'esprit messire je ne suis pas femme à me livrer au premier jeune homme venu, j'attends mieux, même venant d'un homme à si belle allure.

Elle enleva d'un geste vif de la main, une miette sur le costume de Don Juan, et lui tourna le dos pour continuer sa conversation.

Dom Juan se rendit compte qu'il se trouvait entre un ourson fou et une femme arrogante, et hocha la tête. Mais il ne pouvait laisser la première dame venue lui lancer un tel affront pour la simple raison qu'elle a pris confiance en elle même après deux minutes de conversation.

Voilà une manière bien douée de mettre en avant votre ignorance en si peu de temps, madame, et de vous dérober de toute discussion profonde dès que je la vous propose. Jusqu'à présent vous n'avez su me dire que quelques paroles aguichantes que j'entends de manière routinière de toutes les femmes qui sont belles. Si vous pensez que j'accepte pour ma part de livrer de mon temps à une femme qui manipule son corsage mille fois mieux que l'art de la discussion, je crois que vous faites fausse piste!

Puis il sortit une des nombreuses roses qu'il avait sur lui, et la lui mit dans les cheveux et lui chuchota d'une voix grave et lente:

Tenez, voici pour flatter votre ego. Votre tenue est magnifique... Mais pour le reste... vous ne m'impressionnez pas...

Anna ne pu s'empecher de sourire, en écoutant ce discourt. puis, retirant une à une, chaque rose:

Messire, vous me demandez là maintenant de vous parler de ce qui annime mon coeur et fait ma joie et mes peines. Mais j'ai peur que nous n'ayons pas le même point de vue sur la manière d'engager une telle discution. je n'aime pas me confier à un homme qui ne s'en est pas encore montré digne. la méfiance m'a toujours dicter cette conduite. De plus vous n'avez vous non plus, pas abordé un de ces sujets si sérieux, et je pense qu'un bal masqué, n'est pas le meilleur lieux pour cela.
Vous ne me connaissez pas, je ne vous connais pas non plus, c'est cela qui fait tout son charme. je ne cherche pas plus que ces quelques frissons et ces questions qu'on se pose, juste le temps de cette soirée.
La seule chose que je vous dirais ce soir, est que j'aime vivre ma vie à la seconde, et saisir chaque occasion de me faire plaisir. Vous m'amusiez, je suis venue vers vous. Votre coté grand seducteur, sur de lui... mais vous vous immaginez donc que vous n'avez rien à faire pour qu'on vous tombe dans les bras?
Vous me reprochez ma superficialité, mais je n'ai pas à vous parler de chose personnelle et à vous montrer mon âme. C'est à vous de lever le voile.
enfin...

Puis elle rendit toutes les roses à Dom Juan.

Je vous laisse libre d'aller offrir tout cela à d'autres, si vous le voulez. je n'en garde qu'une.

Elle respira cette dernière rose qui lui restait, se laissant envahir un instant par ce parfum.

Tandis qu'Anna enlevait ses roses l'une après l'autre en lui parlant, Dom Juan se sentit touché par ce geste. Elle lui semblait si téméraire, si imprévisible, et il ne s'y était pas du tout attendu. Il écouta tout ce qu'elle lui disait, séduit de la franchise qu'elle parvenait à lui montrer. Voilà ce qu'il attendait de cette femme, finalement il avait réussi à lui faire lever le voile dont elle lui parlait. Il ne lui laissa pas le temps de terminer ses mots qu'il fut pris d'une vive émotion, et l'embrassa follement, passionément et courtement. Puis il lui dit, d'une parole entrecoupée de petits silences et de réflexions:

Vous écouter parler avec ce naturel et cette signature de votre personnalité était tout ce que je voulais que vous me dévoiliez de profond dans cette soirée, et vous venez de le faire sans même y penser, alors même que vous ne compreniez pas ce que j'entendais lorsque je vous disais que je voulais une discussion profonde. Je ne voulais pas réellement que vous me dévoiliez vos joies et vos peines, ni ce qui anime votre coeur... non... même si c'est ainsi que je vous avais adressé la parole... J'ai levé à présent ce voile dont vous parlez, oui je l'ai fait! Vous l'avez levé vous-même sans le savoir!

Il soupira cependant, et ajouta:

Pourquoi diable êtes-vous allée vous imaginer que je pense pouvoir faire tomber les femmes dans mes bras sans rien faire? Je suis assez expérimenté pour savoir comment me comporter avec votre gente; ne me confondez pas avec le premier idiot venu! Je ne prétendrai jamais avoir fait tomber aucune femme, tenez, gardez également cette autre rose, et je ne vous demande rien à présent. Vous restez libre de faire ce que vous voulez...

Il fit un pas en arrière, la contempla un instant, puis se dirigea vers la sortie du buffet. Il ne savait pas vraiment où aller... Pensif, il se dirigea vers les jardins.

Anna resta immobile un instant, comme pétrifiée.
Elle ne su pas comment réagir à ce baiser auquel elle ne s'attendait pas du tout, et qui n'en était que plus doux.
Elle regarda Dom Juan s'éloinger, sans rien dire.

Quand il fut sortit de la pièce, elle s'éffondra dans un fauteuil. Elle entendait son coeur battre à lui rompre la pointrine, elle se sentait charmée, brisée, perdue, déchirée...
Elle n'aurais jamais penser que ça irait jusque là, et qu'elle fut troublée à ce point. voilà... elle avait voulut jouer avec le feu, elle s'y était brûllée...
Elle était honteuse maintenant, ne sachant quoi faire, se detestant pour la faiblesse qu'elle avait là maintenant...
elle caressa la rose, qu'elle gardait dans sa main, et éoutant cette voix qui résonnait en elle et qui ressemblait étrangement à celle de l'homme qui venait de la quitter.

Puis elle se le reprocha "je devrais avoir honte, de me laisser emporter de cette manière ! cela va trop loin... "

Elle éfleura la rose du bout des lèvres une dernière fois, et puis se forcea à arracher tous ses pétals qu'elle laissait tomber à ses pieds.
Une fois que ce fut fait, elle se releva, et se dit qu'elle avait besoin d'air et de s'éloigner. Mais voyant que Dom Juan avait pris la direction des jardins, elle partit dans l'installation des jeux qui avait été aménagée pour les enfants.